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Bienfaits des crudités

 

Lorsqu’on mange un aliment cru, le cerveau reconnaît les molécules qui le composent et il le traite tout de suite par le processus de la digestion.

A contrario, le corps reconnaît bien moins les aliments très cuits car leur structure même à été modifiée par la cuisson.

En effet, dès l’instant qu’on commence à faire cuire un aliment, sa composition chimique change et il devient suspicieux pour le corps.
Suspicieux car moins reconnaissable par notre cerveau.
Ainsi, dans le but de nous protéger de ces substances non reconnues, notre organisme tire la sonnette d’alarme !

Globules blanc et leucocytose

Tirer la sonnette d’alarme signifie dans ce cas précis augmenter de façon significative le taux de globules blancs circulant dans notre organisme.

Car cette avalanche de nourriture dénaturée par la cuisson équivaut à une attaque en règle pour lui.
Il est donc contraint de mobiliser les forces vives pour lutter contre ces ennemis et les évacuer au plus vite afin de ne pas mettre en danger l’équilibre fragile du corps.

Le docteur Lylian Le Goff explique dans son ouvrage Nourrir la vie que le le docteur Paul Kouchakoff, en 1930 a mis au point le test de la leucocytose qui confirme le rôle néfaste de la cuisson pour notre équilibre.

Le test de la leucocytose

Ce test de la Leucocytose est un test fiable qui permet de suivre le taux de globules blancs dans le sang après l’ingestion de divers aliments en sachant que l’organisme soumis à une agression réagit par mobilisation des leucocytes (hyperleucocytose).

Les chiffres indiqués ci-dessous sont issus des études de Kouchakoff entreprises dès 1927, et ont été repris par le Docteur Le Goff dans son ouvrage.

Visiblement, certains aliments et surtout certains modes de cuisson déclenchent ce phénomène :

  • Une leucocytose normale =  5000 à 7000

Leucocytose après ingestion :

  • de légumes ou fruits crus : normale
  • de légumes cuits à la vapeur : hyperleucocytose modérée (10 000 à 12 000)
  • de légumes cuits à la cocotte-minute : hyperleucocytose élevée (plus de 20 000 en quelques minutes)
  • de charcuteries, conserves, sucres raffinés, vin, vinaigre : Idem, hyperleucocytose élevée.

 

  • de légumes crus + légumes cuits : HL normale
  • de légumes cuits + légumes crus : HL modérée
  • de légumes crus + légumes cuits à la cocotte : HL élevée entre 15 000 et 20 000

 

Le docteur Kouchakoff démontra le caractère pathologique de la leucocytose digestive et que les aliments cuits en étaient la cause car les aliments crus n’induisent aucune réaction leucocytaire.

Seuls les aliments crus ou cuits sans excès (vapeur douce) n’agressent pas ou peu l’organisme, et se comportent comme des substances physiologiques.

LE CRU TEMPORISE L’ACTION DÉLÉTÈRE DU CUIT .

Les conséquences de cette mobilisation immunitaire sont à terme néfastes pour la santé, surtout si cela se produit plusieurs fois par jour, durant toute une vie.

Si enfin on considère que certaines personnes sont en digestion permanente (la digestion ne s’achève pas avec l’impression retrouvée de légèreté dans l’estomac), on comprend les conséquences catastrophiques de ce phénomène.

Durant toute une vie, le corps mobilise une très grande partie du système immunitaire autour de la sphère intestinale, laissant le reste du corps avec des défenses bien amoindries et dans un état inflammatoire permanent.

Ce qui est le facteur déclencheur N°1 de toutes les pathologies.

Inaugurer le repas par des crudités temporise l’agression des autres aliments s’ils doivent être cuits (à condition de ne pas utiliser la cocotte minute).

 

Alors faut-il TOUT manger cru ? 

La réponse est non. En grande partie? Oui.

Autour de 60% de notre ration journalière doit être composée de fruits et de légumes biologiques.

L’alimentation physiologique humaine est similaire à celle des grands singes : une majorité de fruits et de végétaux crus, bien mastiqués, des fruits gras que sont les oléagineux et en moindre proportion des céréales / légumineuses et en toute petite petite quantité des protéines animales.

Une bonne part des protéines viennent déjà des céréales et des légumineuses.

Au regard des observations du Dr. Kouchakoff au début du 20ème siècle, confirmées aujourd’hui par les plus grandes études universitaires,  le repas doit systématiquement commencer par une portion de végétaux crus.

Idéalement accompagné d’1 à soupe d’huile bio de première pression à froid riche en oméga 3. La seconde cuillère à soupe d’huile est mélangée avec le plat principal.

Pour nos cerveaux d’humains du 21ème siècle, une ration de 6 à 8 cuillères à soupe par jour et par personne est recommandée. France Guillain l’explique très bien dans son livre La méthode.

Seuls des aliments non dévitalisés et crus sont physiologiques, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas perçus par l’organisme comme une agression.

Si les conclusions du Docteur Kouchakoff mettent clairement en garde contre la toxicité des aliments cuits, elles indiquent aussi les moyens d’y remédier.